11 Jun
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Du 6 au 8 juin 2025, Strasbourg a vibré aux rythmes de l’Afrique grâce à la Maison Ylla, qui a marqué les esprits avec trois jours de festivités engagées, placées sous le signe de la culture, de la solidarité et de la santé.

Pensé et développé depuis plusieurs années par monsieur Alpha Bah, soutenu par monsieur Jacques Zukker,  Fest’Ylla s’impose comme un pont culturel entre l’Afrique et l’Europe, alliant créativité, engagement social et célébration des identités. Un bel écho médiatique est venu renforcer la portée de ce rendez-vous désormais incontournable, salué pour sa capacité à conjuguer art et développement tout en portant un message universel de solidarité et d’espoir.

Un festival au service d’une noble cause : la lutte contre le cancer du sein

Au-delà des festivités culturelles, le Fest’Ylla 2025 s' inscrit dans une dynamique résolument solidaire. L’événement est dédié à la sensibilisation au cancer du sein, en particulier en Guinée, à la mémoire de la défunte épouse de Monsieur Alpha Bah, dont l’engagement et la force continuent d’inspirer cette initiative. Dans une logique de solidarité internationale, les fonds récoltés seront intégralement reversés à des actions de dépistage, de prévention et d’accompagnement, à travers la mise en service d’un cabinet volant de soins, mobile et accessible, dans les zones les plus isolées.


Des Villages thématiques pour dialoguer, créer, s’informer

Placé sous le signe du vivre-ensemble et de la diversité, le festival a mis à l’honneur la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Deux pays dont les cultures riches et les talents ont illuminé le site du lac du Baggersee : musique traditionnelle, gastronomie, danses, arts visuels, tissus éclatants... Les couleurs africaines ont réchauffé Strasbourg tout en véhiculant un message d’espoir et de prévention. Le cœur du Fest’Ylla s’est articulé autour de quatre Villages thématiques, chacun offrant une expérience immersive :

  • Le Village Littéraire, conduit par Serge Ngounga, a accueilli des auteurs africains dans un espace d’échange et de réflexion, à travers des lectures publiques, débats et séances de dédicaces.
  • Le Village Cinématographique, coordonné par Cinthya Dubois, a projeté des œuvres marquantes, dont Kamissa, un documentaire poignant de Guy Kalou, centré sur les grossesses précoces en milieu scolaire. Ce village a également mis à l’honneur la sensibilisation au cancer du sein à travers les actions de la Fondation Ylla avec le documentaire Cancer du Sein des Achlys ou Miwa de Frank Kramoh.
  • Le Village Solidaire, dirigé par Amina Nsenga, venue spécialement de Belgique, a rassemblé associations, collectifs et entrepreneur·e·s œuvrant pour le changement social.
  • Le Village Artistique, animé notamment par le Professeur Achilles Nguem, a proposé une exposition collective sur le thème « Corps, identité et guérison », mêlant peinture, sculpture, artisanat et photographie.

Une conférence inaugurale à l’Université SEGECOM : Culture, Identité et Transmission

Le festival s’est également ouvert à la réflexion et à la transmission, avec une conférence inaugurale tenue à l’Université SEGECOM, autour de l’identité culturelle et des instruments traditionnels africains comme la Kora et le Balafon.

La cérémonie d’ouverture a été dirigée par Madame Mélanie. Elle a été suivie d’une allocution de Monsieur Alpha Bah, initiateur du Fest’Ylla, puis de l’intervention du Directeur de l’Université, avant de se conclure par les mots de Monsieur Jacques Zukker, parrain des éditions du Fest’Ylla.

La modération était assurée par Amadou Koulibaly. Deux panels ont structuré cette rencontre :

  • Le premier a réuni Guy Kalou, le Professeur Roger Somé, Lord Rodriguez Tankoua Patri’Art et l’artiste Koriste Dri, autour des thèmes de la culture, de l’identité et de l’engagement artistique
  • Le second panel, à vocation sociologique, s’est transformé en une discussion interactive avec la jeunesse, autour du rôle de la culture dans le développement en Afrique. Il a réuni les Professeurs Roger Somé et Amadou Koulibaly, avec la participation remarquable de Monsieur Guy Kalou, dont l’expérience artistique a nourri les échanges avec authenticité et inspiration.

Une mise à l’honneur toute particulière a été réservée aux femmes engagées, notamment Madame Jocelyne, ambassadrice de la Côte d’Ivoire, ainsi qu’à Madame Amina Nsenga, animatrice sur les ondes de Radio Ylla, à travers son émission "Mensui Ne Tha", dédiée à la voix des femmes et à la résilience.


Des ambassadeurs mobilisés pour une cause commune

Le rayonnement du Fest’Ylla a été renforcé par la mobilisation de plusieurs ambassadeurs et figures culturelles engagées, venus de divers horizons pour unir leurs voix au combat contre le cancer du sein :

  • Guy Kalou, acteur et réalisateur ivoirien
  • Caroline Gossadina, militante culturelle
  • Daddy Maky, artiste engagé
  • Jocelyne
  • Des représentants du Tchad

Une soirée de gala atypique, portée par une ambiance chaleureuse et des saveurs camerounaises signées Madame [Nom à préciser], a offert un moment de partage mémorable. Entre remises de prix, hommages aux engagés du Fest’Ylla, et découvertes artistiques, ce rendez-vous festif a célébré l’engagement sous toutes ses formes, dans une atmosphère à la fois conviviale et inspirante. A mis en lumière de jeunes talents, tels que l’artiste Mendo venu de Belgique, DJ ...ainsi que les documentaires réalisés par le couple engagé à l’origine du documentaire de la Maisonn Ylla, sans oublier les œuvres de Guy Kalou ou de celles de madame et les produits esthétiques bio du Tchad . Les bénévoles et les artistes ayant contribué à la réussite du festival ont également été chaleureusement célébrés.

Un message universel de solidarité par la culture

Porté par la vision de Monsieur Alpha Bah et appuyé techniquement par Monsieur Samba Babou, Fest’Ylla démontre avec éclat que l’événement culturel peut être un acte militant.

Célébration des identités, moteur de mobilisation, levier d’action sociale : Fest’Ylla incarne une vision où la culture devient un outil de transformation durable.Grâce au soutien de ses partenaires, de ses bénévoles et de son public, le festival a su conjuguer fête et engagement, créativité et santé publique, diversité et responsabilité.

Avec pour ambition profonde que la culture soit — aujourd’hui et demain — un pilier du changement solidaire entre les peuples.

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